Blanche-neige perdue
kouadio jean
kouadio jean
| 28-04-2025
Équipe Animé · Équipe Animé
Blanche-neige perdue
Le classique de 1937 "Blanche-Neige" est souvent salué comme l'un des plus grands films d'animation de tous les temps.
Une histoire intemporelle qui a influencé l'industrie pendant près d'un siècle. Après tout, qui ne l'a pas regardé ?
Cependant, le remake en prises de vues réelles de 2025, réalisé par Marc Webb, a suscité la controverse en tentant de moderniser l'histoire pour qu'elle corresponde aux sensibilités actuelles. Cette relecture n'a pas réussi à trouver le bon équilibre dans le traitement des questions sociétales, aboutissant à une adaptation terne.
Blanche-neige perdue
L'approche de Disney pour revigorer les classiques à travers des remakes en live-action consiste généralement à conserver l'intrigue principale tout en explorant de nouveaux éléments. Alors que des tentatives précédentes, comme "La Petite Sirène," ont rencontré un certain succès en revisitant des thèmes, "Blanche-Neige" de Webb était voué à l'échec dès le départ.
Les Sept Nains ont été redessinés pour éviter d'offenser tout groupe, et l'héroïne, interprétée par Rachel Zegler, a été transformée en une leader progressiste s'opposant à la tyrannie de la Reine Maléfique avec compassion et bonté. Le film a peiné à définir son identité, optant pour une morale simpliste qui n'a pas su toucher le public.

À la recherche de magie

"Blanche-Neige" est un film visuellement déséquilibré et controversé. Bien que les prestations des acteurs principaux, Zegler et Gal Gadot, soient louables, l'esthétique globale du remake échoue à capturer la qualité ensorcelante de l'original. Les costumes et décors élaborés semblent artificiels, manquant d'authenticité pour transporter les spectateurs dans un monde féérique.
La direction artistique du film oscille entre une fidélité scrupuleuse au classique et une exploration de territoires inconnus, échouant finalement à offrir quelque chose de nouveau. La dépendance aux éléments narratifs et esthétiques empruntés, tels que les dynamiques relationnelles et les indices visuels rappelant d'autres contes de fées, prive le remake d'originalité. Les personnages en images de synthèse, en particulier les Sept Nains, sont bien réalisés mais déroutants, manquant du charme étrange de l'animation de 1937.
Blanche-neige perdue
En conclusion, "Blanche-Neige" (2025) est un mélange conceptuel et esthétique confus, techniquement compétent mais émotionnellement détaché. L'adaptation de Webb échoue à recréer le mélange captivant de fantaisie et d'horreur qui a rendu l'original intemporel. Le résultat final est une interprétation superficielle et sans inspiration d'un classique aimé, manquant du courage et de l'esprit qu'elle cherchait à transmettre.